Sombre portrait de la veuve de l’étoile,
Dont la joie c’est enfuie sous torrent de larmes,
Formant de chagrin et d’amour un dédale,
Où se perds à jamais le visage de la femme.
Bleu du tréfonds, azur de l’abysse,
Où péris ton amant, sous la tourmente des vents,
Couvre à présent tes traits de son plumage lisse,
Tâché d’orange d’une joie changée en tourments.
Lèvres dont tu donnais les baisers ne restent que bec,
Poignard de l’amertume et du regret,
Laisse couler sur ses bords le sel jamais sec,
Des lacrymes versées sur le naufragé.
Ramage divin s’élançant sur l’étendue de saphir,
Recherche la vue de son tendre livide,
Le touche, l’enlace et le ranime par désir,
Sous la forme de l’alcyon, le libérant des infernales cariatides.