Petit homme perdu dans la nuée
De gens, de bêtes, de saints et de martyrs,
Je pleure les larmes d’un enfant mort né
Qui s’est sacrifié afin de toujours leur convenir,
Petit bonhomme enfermé dans sa coquille,
Masque d’illusions et de songes, miroir de la psyché
De tant de consciences manipulatrices et habiles,
L’œuf aux multiples reflets symbole de ma vie copiée,
Petit homme s’agite et dans le noir se replis
Loin de sa nature, loin de l’enfant qu’il était
Il pleure les souvenirs gâchés et volés,
Prenant le masque de l’autre, je m’oublis.