Soudain, l'effluve divine d'un parfum insulaire
transporte mon âme par delà mille vagues,
Au milieu d'une lumière où mon esprit divague,
Je vois un beau rivage sous un ciel crépusculaire,
Sable doré ondulant et fuyant sur ma peau,
Feuillages dansant dans un son mat de caresse
Un cri lent et voluptueux enveloppe mon âme d'ivresse
Comme une mer vous entoure de ses eaux,
Puis à la lueur des premières étoiles, un visage
Apparaissant dans le sable me sourit, étoile du berger
Guidant mon corps et mon âme vers mes natales rivages,
Ainsi l'encens consumé dans les noirceurs de la nuit,
Son âme c'est envolée parmis les douces volutes
Un souvenir charnel d'amants, oublié, de l'encensoir ressurgit.