Deuil
Le deuil est l’acceptation la plus difficile qui soit en ce monde…
Le deuil s’impose à vous de multiples manières et au moment, où, vous croyant le plus fort, vous êtes le plus vulnérable…
Le deuil, c’est un décès, d’une mère, une sœur, un ami, un conjoint, mais c’est aussi un exil, une vieille querelle, une décision, un retrait, toutes ces situations qui font qu’à un moment où à un autre, l’un de ceux que l’on aime saute du bateau « Famille » ou « Ami », se laissant porté ou nageant à contre courant…
Le deuil, c’est quand on vous arrache une partie de vous, mais si la mort vous l’arrache c’est injuste, certes, ça fait mal, mais pas autant que de souffrir de l’absence, le silence, d’une personne encore en vie dont on ne sait plus rien…
Le deuil, de la vraie mort est un soulagement pour ceux dont un proche avait disparu, au moins, ils savent…Ils n’ont plus à savoir si « il » va bien, si « il » pense à eux…Le deuil, de la vraie mort, est par bien des aspects, préférable…
Le deuil, celui d’un vivant, c’est mourir à petit feu soi-même. C’est impossible à accepter. On nous prive d’un être aimé, et parfois c’est ce même être, qui nous haï, nous déteste, nous méprise, nous blesse, nous meurtris, nous illusionne, nous fait mal, nous attaque, nous oublis, nous ignore, nous inquiète, nous mens, nous juge, nous rejette, nous insulte, nous frappe et nous TUE…
Le deuil, celui d’un vivant n’est pas une chose à vivre, on ne peut pas la vivre et parfois on voudrait offrir à celui qui nous le fait vivre le deuil véritable de sa propre personne…
Le deuil, c’est l’absence, l’incompréhension. On tombe de haut, et ça fait très mal, c’est impossible, on dénie, on dément, mais on ne comprend pas et c’est ainsi. On se questionne, on s’interroge. Puis on regrette, on s’en veut, on « lui » en veut, « Lui » qui est parti, qui nous à laissé, qui nous abandonne.
Et voilà la colère, on ne supporte pas de vivre ça, de vivre ce qu’ « il » nous impose, on le déteste, on le renie, on ne tient debout que pour baver de rage sur l’image d’un absent jusqu’au jour où…
La colère, la haine, et la rage disparaissent, on ne tient plus, on s’effondre, d’un coup, d’un seul. Comme mort. Et là c’est les larmes, la peine, le chagrin, la douleur qui s’expriment, qui parlent, qui hurlent, qui poussent une plainte sans fin dans des sanglots interminables…
Mais quand arrive donc l’acceptation ? On ne le sait jamais…
Le deuil c’est une acceptation, en suspend, en attente, qui patiente que le moment vienne où quelque chose, voir quelqu’un, la remette à notre cœur…
Le deuil d’un mort, dans ce cas, cela ce passe comme ça.
Oui l’acceptation vient.
Mais celui d’un vivant ? Peut-on accepter ? Peut-on l’accepter ? Peut on laisser faire ce que l’autre à choisi pour nous, l’Absence ?
Le deuil, c’est cette question incessante, du moins au début :
« Reviendra-t-il un jour ou pas ? »
Mais en attendant l’évidence qui donnera la lumière, et répondra à cette question de tourmente, il faut essayer d’ACCEPTER.
Le deuil, pouvez-vous l’accepter vous qui lisez ces lignes ?
Pouvez-vous le comprendre ? Le comprendre « Lui » ?
Le Deuil, c’est l’acceptation la plus difficile qui soit en ce monde…